Sommaire
 Qu'est-ce que

l'Institut pour la Mémoire Européenne ?

Georges PREVELAKIS

La notion de Nation à l'Est et à l'Ouest. 

Alexandre POPOVIC

La Situation des Musulmans dans les Balkans après la chute du mur de Berlin .

Ivan COLOVIC

Le mythe de l'identité nationale.

Tarik HAVERIC

Les identites individuelles, les identités collectives: nouvelles interrogations.

Patrick MOREAU

Les intellectuels face à la tentation populiste de droite en Europe et le retour du nationalisme.

Rafail FAINBERG Extrèmisme en Russie.

Panayote Elias DIMITRAS L'intolérance des Etats nation envers les minorités ethniques et religieuses .

Victor ELENSKY

L' Eglise Orthodoxe dans la société post-communiste: le cas de l'Ukraine.

Predrag MATVEJEVIC Intelligentzia et dissidence dans l'autre Europe .

 Théo ROBICHET

Une Mémoire peut en cacher une autre ...

 Olivier GILLET

Ecclesiologie Orthodoxe et Nationalisme en Roumanie

  "Identité, Etat, Religion et Laïcité en Europe
après la chute du mur de Berlin"

 

 

 

Institut pour la Mémoire Européenne


I.M.E. 37, rue Washington - F- 75 008 PARIS

Tél & Fax : + (33 -1) 47 92 17 60 - E-mail: european .memory@free.fr


Le 1 er octobre 1996 à Paris L'institut pour la Mémoire Européenne publiait son premier texte définissant sa pensée, et sa ligne de conduite.

L'idée européenne ne peut se définir exclusivement en terme de marchés économiques et d'espaces géographiques.

L'Europe doit être aussi l'incarnation de l'histoire, de sa propre mémoire, afin de se prémunir contre les dangers qui la menacent aujourd'hui.

Elle doit être une Europe pluriculturelle, une mémoire des régions et des peuples, mémoire qui ne se coupe pas de ses racines orientales et méditerranéenne.

Elle ne peut exister pleinement et perdurer qu'en étant respectueuse des valeurs démocratiques et espaces de droit.

Cependant deux thèses semblent s'opposer, alors qu'elles sont complémentaires.
L'une est celle de la mémoire "Fermée" qui renvoie à un certain nombre de souvenirs, de lieux, de faits inscrits dans l'Histoire. C'est la mémoire "sacralisée" jalonnée par des repères et consacrée par des rites comme les : Journées du souvenir, Journées du patrimoine, Journées du mémorial etc ...

L'autre est celle de la mémoire "Ouverte". Ce qui se passe aujourd'hui, en ce moment même, constitue un élément de cette mémoire, de ce patrimoine, que nous devons conserver, sous peine de n'avoir qu'une vue tronquée de la réalité et de léguer à nos descendants une mémoire qui aura été manipulée.

Car l'histoire est le plus souvent revendiquée par des groupes nationaux chauvins dont le seul objectif est de justifier une politique fondée sur l'exclusion, alors que parallèlement elle est devenue par le biais des médias un spectacle qui échappe à toute méthode, à toute rigueur, à toute éthique.

L'analphabétisme historique et les carences de l'éducation font de certains peuples, mais aussi et surtout des jeunes générations la proie facile à toutes manipulations.

Enregistrer pour demain, mais aussi pour aujourd'hui la mémoire de notre génération, de nos contemporains telle est la mission que s'est fixée l'Institut pour la Mémoire Européenne.

La majorité des textes qui vous sont proposés sur ce site sont le résulat d'un travail qui a été élaboré lors d'un symposium qui eu lieu à Skopje en octobre 1997 où étaient réunis un certain nombre d'intellectuels et d'hommes de religion ils sont intervenus dans le cadre d'un regard qui leur a été proposé et qui était : "Identité, État, Religion et Laïcité après la chute du mur de Berlin". je profite de ces lignes pour les en remercier à nouveau.

T.R

 L'Institut de la Mémoire Européenne

37, rue Washington - F- 75 008 PARIS - Tel & Fax : + 33 (0)1 47 92 17 60
E-mail: european .memory@free.fr

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